L'imam de la mosquée des Bleuets, à Marseille, ressort libre de garde à vue après avoir dénoncé la présence de stupéfiants dans son immeuble

Selon une source policière jointe par France Bleu Provence, il a été placé en garde à vue après s'être rendu à la police pour dénoncer des stocks de stupéfiants cachés dans la cave de son immeuble.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Smaïn Bendjilali, l’imam de la mosquée des Bleuets, à Marseille. (VALERIE VREL / MAXPPP)

L'imam de la mosquée des Bleuets de Marseille, dont la mosquée est menacée de fermeture, Smaïn Bendjilali, a été placé en garde à vue avec son fils mardi 27 août et est ressorti libre mercredi 28 août, a appris France Bleu Provence de sources concordantes, confirmant une information d'Europe 1. Selon une source policière jointe par France Bleu Provence, il a été placé en garde à vue après s'être rendu à la police pour dénoncer des stocks de stupéfiants, de la résine de cannabis, cachés dans la cave de son immeuble. Il est ressorti libre et sans charge contre lui, annonce l'un de ses avocats joint par France Bleu Provence.

L'imam s'est rendu à la police au lendemain de l'agression de son fils, dans la nuit de lundi à mardi. Le jeune homme avait basculé par la fenêtre d'un appartement, au 3e étage de la rue François Bazin à Marseille. Soupçonné d'être impliqué dans un trafic de drogue, il avait été agressé sur les lieux par plusieurs hommes cagoulés, avant de passer par la fenêtre pour leur échapper, selon ses déclarations. Il a, par la suite, été hospitalisé avant d'être placé en garde à vue. À la suite de l'accident de son fils, l'imam s'est rendu à la police pour dénoncer ces stocks de stupéfiants.

Ce jeune homme est le fils aîné de l'imam de la mosquée des Bleuets, qui est sous le coup d'une procédure de fermeture administrative, notamment pour des prêches jugés radicaux. Le religieux est par ailleurs connu selon ses fidèles pour avoir entamé une guérilla contre le trafic de drogue qui gangrène son quartier.

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