Le maire du Barcarès dans les Pyrénées-Orientales, mis en examen notamment pour "corruption" et "favoritisme", bientôt libéré sous caution
Alain Ferrand, le maire du Barcarès (Pyrénées-Orientales), mis en examen notamment pour "corruption" et "favoritisme", sera bientôt libéré sous caution, a appris, jeudi 31 octobre, France Bleu Roussillon auprès du parquet de Marseille. Il sera placé sous contrôle judiciaire. Il était en détention provisoire depuis six mois. La caution, dont le montant n'a pas été dévoilé, a été payée, précise France Bleu Roussillon.
Alain Ferrand sera libéré dans les prochains jours du centre pénitentiaire d’Aix-en-Provence. "Ce n'est qu'une question de jours, le temps de signer les derniers documents", a indiqué son avocat Me Henri de Beauregard à France Bleu Roussillon.
La cour d'appel a permis sa libération immédiate
Malgré le prolongement de sa détention jusqu’à fin décembre, la cour d’appel a finalement décidé d’annuler cette prolongation, permettant sa libération immédiate. Les mesures précises de son contrôle judiciaire seront connues en début de semaine prochaine.
Le 1er mai 2024, Alain Ferrand a été mis en examen mardi pour "corruption par un élu public", "favoritisme", "prise illégale d'intérêts", "participation à une association de malfaiteurs", "blanchiment" et "transfert non-déclaré de plus de 50 000 euros en liquide provenant de l’étranger".
Le maire du Barcarès avait été interpellé le 28 avril sur le tarmac de l’aéroport de Montpellier à son retour du Congo-Brazzaville. Il était accusé d’avoir favorisé la société Nordika, basée à Bolquère, dans l'attribution de marchés pour l’installation des chalets du Village de Noël du Barcarès.
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