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Libération victime d'un "dérapage judiciaire"?

L'ex-directeur de publication du journal a été interpellé à son domicile hier matin. Vittorio de Filippis a été mis en examen pour diffamation après une plainte déposée en 2006 par le fondateur du fournisseur d'accès internet Free, Xavier Niel. Le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale note que c'est la première fois qu'un directeur de publication est traité de cette façon : menottes, fouilles corporelles et mesures d'intimidation...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Libération)

Xavier Niel condamné en octobre 2006 à 2 ans de prison avec sursis
pour recel d'abus de biens sociaux dans une affaire de proxénétisme, contestait un article publié sur le site internet de Libération faisant état de ses démêlés judiciaires. Selon l'avocat du quotidien, maître Levy, c'est la première fois en France qu'un directeur de publication fait l'objet d'une interpellation et d'un mandat d'amener. Le journal dénonce un “dérapage judiciaire...sans précédent en matière de diffamation.”

Vittorio de Filippis a été entendu au commissariat du Raincy, en Seine-Saint-Denis avant d'être mis en examen au tribunal de grande instance de Paris pour “diffamation publique envers un particulier” par la juge Muriel Josié.

  • La Societé civile des personnels de Libération s'élève
    dans un communiqué publié par le quotidien contre “les méthodes judiciaires
    intolérables” dont a été victime Vittorio de Filippi et demande l'ouverture d'une enquête.

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