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Manuel Valls justifie l'interdiction de la manifestation proGaza

Manuel Valls a dénoncé ce dimanche les "débordements inacceptables" de la manifestation pro-palestinienne de la veille à Paris, expliquant que ces événements justifiaient d’autant plus "le choix d’interdire cette manifestation".
Article rédigé par Justine Cohendet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le Premier ministre a condamné, ce dimanche, les débordements de la manifestation pro-palestinienne interdite. © MaxPPP / Chamussy)

Fallait-il interdire la manifestation pro-palestinienne ? Le Premier ministre, Manuel Valls, répond par l’affirmative. Lors de la commémoration dimanche de la rafle du Vel d’Hiv à Paris, il a affirmé que les "débordements inacceptables " de samedi justifiaient le choix qui avait "été fait, avec courage, par le ministre de l’Intérieu r". "La France ne laissera pas les esprits provocateurs alimenter je ne sais quel conflit entre les communautés ", a-t-il ajouté.

Manuel Valls a dénoncé les débordements de la manifestation interdite, sur France Info
Face à la polémique naissante, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a également assumé sa décision expliquant que les affrontements du 13 juillet devant une synagogue rue de la Roquette, à Paris, étaient la cause de cette interdiction.  "Je dis à tous ceux qui voient dans l'interdiction de la manifestation la cause des affrontements, que ce sont les affrontements"  du week-end  dernier "qui ont présidé à l’interdiction."
Débordements de la manifestation pro-palestinienne : la réaction de Bernard Cazeneuve sur France Info.

Malgré l’interdiction de la préfecture de police, des milliers de personnes se sont réunies samedi dans le quartier de Barbès, dans le Nord de Paris, pour manifester leur soutien aux Palestiniens de Gaza. La manifestation s'est d’abord déroulée dans le calme. Mais, des affrontements ont ensuite éclaté entre les forces de l’ordre et certains manifestants. Près de 38 personnes auraient été interpellées, 19 étaient toujours en garde à vue dimanche. Dix sept policiers et gendarmes ont été blessés dans les heurts. 

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