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Meurtre de Lola : la présidente de La Voix de l'Enfant se dit "effondrée" par la "récupération" de certains politiques

Martine Brousse trouve "scandaleux" les propos tenus par certains politique sur le meurtre de Lola. Le corps de l'adolescente a été retrouvé dans une malle vendredi près de son immeuble situé dans le 19e arrondissement de Paris.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/10/2022 23:07 Mis à jour le 19/10/2022 15:39

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Des bouquets de fleurs devant l'immeuble à Paris, le 17 octobre 2022, où vivait Lola, âgée de 12 ans dont le corps a été découvert dans une malle dans le 19e arrondissement. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP) — Des bouquets de fleurs devant l'immeuble à Paris, le 17 octobre 2022, où vivait Lola, âgée de 12 ans dont le corps a été découvert dans une malle dans le 19e arrondissement. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Je vais être honnête, je suis effondrée", s'attriste Martine Brousse, présidente de La Voix de l'Enfant, mardi 18 octobre sur franceinfo, en réaction aux propos tenus mardi après-midi lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Martine Brousse a décidé de se constituer partie civile après la mort de Lola, 12 ans, tuée vendredi à Paris.

Martine Brousse trouve cela "scandaleux" et parle même de "manque d'humanité". "Je pense particulièrement aux parents, à la famille et à ce qu'a vécu cette petite fille." Selon elle, c'est de la récupération politique : "On n'a pas le droit."

"Jamais je n'aurais pensé que des responsables politiques, des députés qui sont intervenus cet après-midi osent utiliser ce drame, cette petite fille, à leurs fins propres."

Martine Brousse, présidente de La Voix de l'Enfant
à franceinfo

La présidente d'association souhaite répondre aux propos qui ont été tenus et aux sous-entendus émis concernant la situation de la principale suspecte (rappelant l'OQTF qui lui a été délivrée) : "Ça veut dire que nous avons aujourd'hui des hommes et des femmes responsables politiques qui n'ont rien d'autre comme argument pour dénoncer celles et ceux qui viennent - pour beaucoup - se réfugier en France parce qu'ils sont victimes de violences dans leur pays via des conflits armés ou autres."

Enfin, concernant les camarades de classes de Lola, la présidente explique qu'il faut être vigilants : "Ça peut faire naître toutes sortes de sentiments et c'est pour ça qu'il est important qu'il y ait des psychologues." Elle ajoute que les parents aussi doivent être prudents : "Si l'un de leurs enfants parle et que ça les inquiète, il doivent aller voir les responsables de l'établissement scolaire pour dire que leur enfant a besoin d'être accompagné", conclut-elle.