Meurtre de Philippine à Paris : "Des difficultés à faire vivre l’arsenal juridique existant", estime Cécile Cukierman, porte-parole du PCF

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Le meurtrier présumé de Philippine, qui avait déjà été condamné pour le viol d'une jeune femme en 2019, faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Meurtre de Philippine à Paris : "Des difficultés à faire vivre l’arsenal juridique existant", estime Cécile Cukierman, porte-parole du PCF Le meurtrier présumé de Philippine, qui avait déjà été condamné pour le viol d'une jeune femme en 2019, faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). (franceinfo)
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Le meurtrier présumé de Philippine, qui avait déjà été condamné pour le viol d'une jeune femme en 2019, faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une affaire qui fait réagir la classe politique.

Une enquête pour viol et homicide a été ouverte à Paris contre un jeune homme marocain âgé de 22 ans soupçonné d’avoir tué l'étudiante de 19 ans, Philippine, le week-end dernier au bois de Boulogne. "Nous assistons à un drame humain (...) Cette affaire témoigne de la difficulté à faire vivre l’arsenal juridique existant. Nous avons depuis maintenant plusieurs années alerté sur des moyens qui sont défaillants et qui rendent difficiles l'application de loi et l'application de procédure judiciaire faute d’être humain pour les mettre en oeuvre. Nous assistons à des défaillances", assure Cécile Cukierman, sénatrice et porte-parole du PCF

"Ce drame aurait pu être évité"

"Il faut qu'on modifie notre arsenal. Ce drame nous réunit évidemment dans la peine et la colère. Mais ce drame aurait pu être évité. Soit l'ensemble des procédures ont été respectées et à ce mois-là ça veut dire que ces procédures doivent être modifiées. Soit il y a eu des erreurs dans l'application des procédures, et alors il faut trouver des moyens pour qu’il n’y ait plus jamais d’erreur", indique Martin Garagnon, porte-parole de Rennaisance. 

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