Mort de Thomas à Crépol : "Ces jeunes de cité sont venus pour planter des Blancs", affirme Jordan Bardella, président du RN

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 14min
Mort de Thomas à Crépol : "Ces jeunes de cité sont venus pour planter des blancs", affirme Jordan Bardella, président du RN
Article rédigé par France 2 - T.Sotto
France Télévisions
Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), était l'invité des "Quatre Vérités" sur France 2, lundi 27 novembre.

Après la mort de Thomas dans la nuit du 18 au 19 novembre, tué lors de violentes agressions qui ont eu lieu à la fin d'un bal à Crépol (Drôme), les réactions politiques continuent d'affluer. "Ce qui s'est passé il y a quelques jours est un drame qui se veut l'expression de la terreur quotidienne que vivent des millions de Français dans notre pays", a estimé Jordan Bardella dans les "Quatre Vérités" sur France 2, lundi 27 novembre.

Disant se baser sur les propos de témoins du drame, le président du Rassemblement national (RN) a affirmé : "Ces jeunes de cité, qui se sont comportés comme des prédateurs, sont venus pour planter des Blancs et sont venus pour planter des jeunes." Le procureur de la République de Valence, Laurent de Caigny, a indiqué que les mobiles n'étaient pas encore établis et qu'à ce stade de l'enquête, le mobile raciste n'était pas retenu.

"Je ne tolère pas les procès en récupération"

"Il y a dans notre pays une haine qui monte chez une partie de la jeunesse, en très grande partie issue de l'immigration, qui se comporte en France comme les ressortissants d'un État étranger, qui hait, déteste et combat tout ce qui représente de près ou de loin la France, et qui ne trouve pas face à elle un État autoritaire", a poursuivi Jordan Bardella.

Revenant sur les accusations de récupération politique de ce drame, le président du RN a assuré : "Je ne tolère pas les procès en récupération." Il a ajouté que ces procès "sont là pour masquer la réalité" et que, "généralement, ils sont utilisés par ceux qui ont une responsabilité morale dans la situation".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.