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Vidéo "Quand elle a commencé à se débattre, il a su qu’il fallait la tuer" : le récit glaçant du calvaire d'Angélique

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Angélique : conférence de presse du procureur
Angélique : conférence de presse du procureur Angélique : conférence de presse du procureur
Article rédigé par franceinfo
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Le procureur de la République de Lille, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, est revenu en détail sur le viol puis le meurtre d'Angélique Six, lors d'une conférence de presse, lundi 30 avril. Attention, certains passages de son intervention peuvent choquer.

"Il a eu envie d’elle." Le procureur de la République de Lille a livré, lundi 30 avril, un récit glaçant du meurtre de la petite Angélique. Thierry Pocquet du Haut-Jussé a d'abord évoqué le passé judiciaire du suspect, un homme de 45 ans voisin de l'adolescente de 13 ans. 

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"L'individu a été condamné le 26 mars 1996 pour viol avec armes sur mineur de moins de 15 ans et deux agressions sexuelles sur des femmes d'une quarantaine d'années", a-t-il indiqué, pour des faits commis en janvier 1994.

Des pilules contre les troubles de l'érection

Puis le procureur a précisé les circonstances du drame avec force détails, s'appuyant sur les aveux du suspect. Après avoir absorbé des pilules contre les troubles de l'érection, l'homme aurait consommé de la bière. C'est en sortant de chez lui "pour prendre l'air" qu'il serait passé devant le jardin où se trouvait l'adolescente ainsi qu'un petit garçon.

C'est à ce moment que l'homme affirme avoir eu envie de la jeune fille. Prétextant vouloir offrir un cadeau aux parents de celle-ci, il serait alors parvenu à emmener Angélique chez lui. Là, il lui aurait offert à boire puis aurait engagé la conversation avec elle, lui posant des questions de plus en plus intimes.

L’adolescente aurait alors cherché à partir, et aurait crié. Il l’aurait maintenue de force et commencé à la déshabiller. Il l’aurait enfermée dans les toilettes avec lui. A ce moment, selon ses déclarations, il l’aurait forcée à une "fellation" et imposé des "pénétrations digitales", avant d’étrangler la fillette avec son propre pantalon. "Quand elle a commencé à se débattre, il a su qu’il fallait la tuer", rapporte le procureur.

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