: Vidéo Un an après la tuerie de Chevaline, la piste familiale toujours privilégiée
Enquêteurs britanniques et français se sont retrouvés à Annecy (Haute-Savoie) pour faire le point sur l'enquête. Le frère du père de famille est le principal suspect du quadruple meurtre.
Un an après le quadruple meurtre de Chevaline, en Haute-Savoie, les enquêteurs français et britanniques ont jugé, vendredi 5 septembre, que la piste d'un conflit familial était la plus sérieuse, sans toutefois faire état d'avancée majeure dans des investigations complexes. Les représentants des services judiciaires et policiers des deux pays se sont retrouvés à Annecy pour faire le point d'une enquête qui n'a, pour l'heure, abouti à aucune interpellation.
"L'enquête ne piétine pas, mais c'est une enquête internationale menée par la France et la Grande-Bretagne, elle est longue et complexe, avec 80 commissions rogatoires dans 23 pays différents", a déclaré le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, lors d'une conférence de presse. Quatre personnes de la famille Al-Hilli, originaire d'Irak, ont été tuées par balles sur un chemin forestier le 5 septembre 2012 : le père, Saad, son épouse, sa belle-mère, ainsi qu'un cycliste de passage. Les deux fillettes du couple, dont l'une avait été grièvement blessée, ont échappé par miracle à la mort.
La piste la plus sérieuse est celle de Zaïd Al-Hilli, 53 ans, frère aîné de Saad avec lequel il était en conflit ouvert au sujet de l'héritage de leur père. "C'est la piste la plus importante", a expliqué le colonel de gendarmerie Benoît Vinnemann, qui dirige la section de recherche de Chambéry. "Mais l'enquête ne se focalise pas exclusivement sur Zaïd." Eric Maillaud a également évoqué les pistes d'un tireur isolé, de l'activité de Saad Al-Hilli dans les satellites et d'un possible espionnage industriel, sans plus s'y attarder.
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