Montpellier : le président de l'université veut "faire en sorte que les conditions de sécurité reviennent très rapidement"
Le président de la faculté de droit de Montpellier Philippe Augé a dénoncé lundi sur franceinfo les agressions par des personnes cagoulées d'étudiants jeudi soir dans l'établissement. "Il faut connaitre les auteurs de ces agissements", a souligné Philippe Augé.
"Il est évident qu'il faut que tout rentre de nouveau dans l'ordre" à la faculté de droit de Montpellier, dans l'Hérault, a estimé lundi 26 mars sur France Bleu Hérault le président de l'université, Philippe Augé, après l'évacuation brutale d'étudiants jeudi soir qui occupaient un amphithéâtre par des personnes cagoulées.
Il faut "faire en sorte que les conditions de sécurité reviennent très rapidement, a insisté Phlippe Augé. C'est la condition pour moi d'une réouverture de cette faculté", dont les grilles sont restées fermées lundi matin pour éviter de nouveaux débordements.
Des "scènes choquantes"
"On ne peut réagir qu'en étant choqué", a poursuivi Philippe Augé, qui a porté plainte "dès vendredi" afin de "déterminer les raisons, les causes" et identifier "les personnes qui se sont introduites dans la fac" et qui "ont provoqué cette bagarre et donné des coups". "Je condamne fermement ces agissements. C'est inqualifiable. Ces scènes sont choquantes, elles traduisent une extrême violence", a insisté le président de l'université.
Dans la foulée des incidents, le doyen de la faculté de droit, Philippe Pétel, a démissionné, mis en cause par certains étudiants dans l'intrusion des hommes cagoulés dans la faculté jeudi soir. Cette démission était "inévitable", a jugé le président de l'université, Philippe Augé.
"Cela avait pris une tournure d'une telle gravité, un tel déchaînement de messages que c'était un premier élément pour tenter d'apaiser la situation. Après, ce n'est pas suffisant. Il faut connaître les auteurs de ces agissements", a souligné Philippe Augé.
Une centaine d'étudiants rassemblés
Un peu plus de 80 étudiants sont rassemblés lundi devant la faculté de droit de Montpellier, rapporte France Bleu Hérault. Certains réclament l'interdiction définitive de travailler du doyen et d'autres demandent le retour des cours. Les deux groupes se font face à face.
Une trentaine d'étudiants rassemblés devant la faculté demandent des sanctions contre les auteurs des violences, mais attendent aussi que le doyen de la faculté de droit ne puisse plus exercer.
Dans le même temps, une cinquantaine d'étudiants rassemblés également devant l'établissement demandent la réouverture de leur université fermée depuis vendredi sur décision du président de l'Université.
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