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Naufrage du Joola : neuf mandats d'arrêt internationaux

Six ans après le drame, la justice française a délivré 9 mandats d'arrêt internationaux à l'encontre de (parfois hauts) dignitaires sénégalais.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France © AFP/Seyllou Diallo)

Le 26 septembre 2002, le ferry Joola quitte Ziguinchor, en Casamance, pour rallier la capitale sénégalaise, Dakar.
Il n'arrivera jamais à destination : le naufrage fait 1.865 morts et disparus (dont 22 Français), selon le bilan officiel. Les associations des familles de victimes, elles, affirment que plus de 2.000 personnes ont trouvé la mort ce jour-là.
Une certitude : seuls 64 passagers ont survécu.

La justice française avait été saisie par certaines des familles des victimes françaises.

_ Il aura donc fallu attendre six ans pour qu'un juge français délivre, aujourd'hui, 9 mandats d'arrêt internationaux.

Ils visent des dignitaires sénégalais... dont l'ex-Premier ministre Mame Madior Boye, pour leur responsabilité présumée dans le naufrage.
Outre l'ancien Premier ministre, ces mandats
délivrés par le juge Jean-Wilfrid Noël, qui valent mise en examen, visent
l'ex-ministre des forces armées Youba Sambou, et l'ex-ministre des transports
Youssouf Sahko, ainsi que des responsables de l'armée et de la marine.

Le ministre sénégalais de la Justice a réagi en avertissant que son pays engagerait "toutes les voies possibles pour obtenir
l'annulation des mandats d'arrêt" internationaux délivrés en France, assurant
que les personnalités visées n'avaient "aucune responsabilité pénale" dans
l'accident.

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