Pour le maire de Chalon-sur-Saône, la noyade des trois enfants est une "tragédie absolue" qui "secoue toute la population"
Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), a expliqué, lundi sur franceinfo, que les trois enfants qui se sont noyés "n'étaient pas en train de se baigner" au moment des faits.
Après la mort de trois enfants qui se sont noyés, dimanche 8 juillet, dans un lac à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), le maire Gilles Platret a fait part de son "effroi", lundi sur franceinfo. "On sent que cette tragédie absolue qui frappe cette famille est aussi celle qui secoue toute une population", a expliqué l'élu LR de la ville.
D'après Gilles Platret, "les enfants n'étaient pas en train de se baigner et visiblement, pour une raison qu'on n'a pas encore, ils sont rentrés dans l'eau. Ils se sont avancés et le drame est survenu". 37 pompiers ont été mobilisés, dont neuf plongeurs et un sauveteur aquatique. Les secours ont tenté de ranimer, en vain, les enfants qui avaient passé environ une heure dans l'eau.
Il faut absolument laisser le temps à la police de faire son enquête pour vraiment se faire une idée des circonstances du drame.
Gilles Platret
"Peut-être étaient-ils, comme beaucoup d'ailleurs, sur le bord de l'eau pour profiter un peu de ce cadre", a avancé Gilles Platret qui a également précisé que c'est "un cadre nature, un lieu de promenade, de détente, où la baignade est interdite, évidemment, parce qu'il n'y a pas de surveillance".
Les premiers éléments de l'enquête
Selon les premiers éléments de l'enquête, ces trois enfants, deux frères de 10 et 13 ans et leur sœur âgée de 9 ans, ont "coulé à pic" au fond de l'étang, profond de 4,5 m, dans le quartier des Prés-Saint-Jean. Contacté par franceinfo, le sous-préfet d'Autun, Eric Boucourt, a expliqué de son côté que les trois enfants, qui étaient avec leur mère, "voulaient se rafraîchir en se trempant les pieds au bord de l'eau" et que les deux plus jeunes "ont dû glisser sur la pente". L'aîné aurait alors "couru pour leur porter secours et a lui-même coulé à pic".
Une enquête a été ouverte par le parquet de Chalon-sur-Saône. Une cellule psychologique a été mise en place pour les proches des victimes au CHU de Dijon, où les corps doivent être autopsiés.
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