Côte-d'Or : accusations abandonnées contre un professeur accusé de viol sur une fillette
En Côte-d'Or, un professeur des écoles a été accusé de viol après qu'une fillette de quatre ans avait révélé avoir été victime d'attouchements sexuels. Ce mercredi 15 novembre, la cour d'appel de Dijon vient de lever sa mise en examen.
Le sourire de la délivrance. Entouré de son épouse et de son avocat, Éric quitte la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) sous le simple statut de témoin assisté. Une victoire : toutes les charges retenues contre lui sont tombées. Un an que l'enseignant dénonce une erreur judiciaire, depuis son interpellation pour le viol d'une de ses élèves de l'école maternelle de Genlis, en Côte-d'Or.
Le principal suspect reste libre
À l'époque, la petite fille de quatre ans identifie son professeur comme son agresseur. Il est mis en examen et incarcéré quatre mois. Mais des éléments vont semer le doute dans la tête des enquêteurs, notamment ces traces de sperme découvertes sur un vêtement de la fillette. L'ADN ne correspond pas à l'ADN de l'instituteur, mais à celui d'un membre de la famille de la victime, qui reste pourtant libre. "De mémoire, je ne pense pas qu'une preuve aussi importante ait été à la charge d'une personne dans une affaire de viol [...] et que cette personne n'ait fait l'objet d'aucune poursuite au bout de six mois", indiquait Me Claude Llorente, avocat du professeur des écoles, en octobre 2017.
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