Des parents d'élèves demandent à l'État de vérifier les casiers judiciaires de tous ceux qui interviennent dans les écoles
Samuel Cywie, porte-parole de la fédération de parents d'élèves PEEP, a expliqué, vendredi sur franceinfo, que des personnes extérieures à l'Éducation nationale travaillent avec des enfants notamment depuis la réforme des rythmes scolaires.
Alors que l'Éducation nationale vient de suspendre 26 personnes déjà condamnées pour agression sexuelle sur mineur, des parents d'élèves demandent à ce que la vérification des casiers judiciaires s'applique à toutes les personnes qui interviennent dans les écoles. "L'Éducation nationale" ne représente "qu'une partie des personnes qui travaillent avec les enfants", a fait valoir le porte-parole de la fédération de parents d'élèves PEEP, Samuel Cywie, vendredi 19 janvier sur franceinfo. "Avec la réforme des rythmes scolaires, vous avez énormément d'associations qui interviennent au sein des écoles", a-t-il précisé. Normalement, ces associations sont "censées faire des vérifications, mais il serait bon que l'institution vérifie que tout est bien fait. Le travail est fait pour l'Éducation nationale, mais il faut se concentrer sur tous les autres secteurs qui ont accès à l'enfant", a estimé Samuel Cywie.
Des vérifications considérées très tardives
Le ministère de l’Éducation a révélé, vendredi, que le contrôle des casiers judiciaires des personnels de l'Éducation nationale, mis en place il y a deux ans après l'affaire de Villefontaine (Isère), a permis de constater 26 condamnations pour infractions sur mineurs, qui ont débouché sur autant de radiations. La PEEP s'est tout de même étonnée que "des personnes qui ont été condamnées, même en dehors de l'école," aient pu "continuer à travailler dans le cadre éducatif" jusque là. "C'est absolument incroyable", a réagi Samuel Cywie.
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