Police : l'IGPN pointée du doigt
Notamment chargée de contrôler les personnels de police, l'IGPN (Inspection générale de la Police nationale) fait l'objet de vives critiques. Certains n'hésitent pas à remettre en cause son mode de fonctionnement.
C’est l’organisme qui suscite tous les débats lors d’affaires qui concernent de possibles violences policières. L’inspection générale de la Police nationale (IGPN) est régulièrement accusée de manque d’indépendance, ses opposants pointant du doigt le fait qu’elle soit composée parmi ses 285 agents de 72% de policiers. Des policiers qui jugent donc eux-mêmes d’autres policiers. Certains crient parfois au laxisme en termes de sanction, même si l’IGPN reste un organe de contrôle et non de sanction.
"Une force d'inertie"
Les enquêtes sur de possibles violences policières en France se multiplient. Auteur du livre Dernière sommation aux éditions Grasset, David Dufresne estime que "dès lors qu’il s’agit de violences policières, il y a un angle mort. L’IGPN ne passe pas. Ce à quoi vous assistez, c’est à une force d’inertie." Des accusations de laxisme réfutées par la directrice de l’IGPN, Brigitte Jullien, en octobre 2020 face à la commission d’enquête parlementaire.
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