Attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure : "On pense que ça ne se passe que dans les films", raconte une témoin de la scène
"On pense à nos proches, à ces personnes-là, et on pense que ça ne se passe que dans les films, mais non", témoigne auprès de France Bleu Normandie Sandrine, une salariée d'une agence d'intérim située juste à côté de la barrière de péage où au moins deux agents pénitentiaires ont été tués dans une attaque de fourgon, mardi 14 mai.
Avec ses collègues, elles ont entendu les échanges de tirs. "On a entendu des pétards, et très vite on s'est rendu compte que c'était une fusillade, que c'était des vrais coups de feu", témoigne Audrey, une collègue de Sandrine, qui explique avoir entendu "une vingtaine, une trentaine d'échanges de tirs". "Une dizaine de minutes après", elles ont entendu "les gyrophares, les sirènes, et depuis ça ne s'arrête pas", explique Audrey à France Bleu. C'était "un peu stressant de ne pas savoir ce qu'il se passait dehors et de se dire qu'il ne fallait pas sortir", dit-elle.
L'attaque d'un fourgon pénitentiaire au niveau du péage d'Incarville (Eure) sur l'A154 a fait deux morts, des agents pénitentiaires, selon un premier bilan mardi en fin de matinée, ont appris franceinfo et France Inter de source proche du dossier. La juridiction nationale spécialisée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris se saisit de l'enquête, ses magistrats se rendent sur place.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.