Viry-Châtillon : "il faut répondre aux causes de cette agression", réclame le syndicat Alliance
Quatre policiers ont été attaqués par des jeunes à coups de cocktails Molotov, samedi. L'un d'eux se trouve toujours dans un état grave.
Ce qu'il faut savoir
Manuel Valls a annoncé de nouvelles mesures, mardi 11 octobre, après l'attaque au cocktail Molotov contre quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne). "Tout ce qui peut aller dans le sens de la protection de nos collègues est bon à prendre, a réagi le secrétaire général adjoint du syndicat Alliance, Frédéric Lagache, joint par franceinfo. "Il faut aussi répondre aux causes de cette agression : il ne faut plus que ces individus n'aient plus peur de la police."
Un hommage silencieux. Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés en silence devant les commissariats de France, mardi à 12h15, en solidarité avec leurs collègues attaqués samedi dans l'Essonne.
Un appel à témoins. La police nationale recherche des témoins de l'attaque : "si vous avez des informations permettant d'aider les enquêteurs, contactez le numéro vert 0 805 200 448". Parmi les quatre policiers attaqués, un adjoint de sécurité de 28 ans, a été très grièvement brûlé sur l'ensemble du corps. Son pronostic vital était toujours "engagé", lundi. "Son état est sérieux, il est pris en charge de façon absolument remarquable par les personnels hospitaliers" et "je suis convaincu qu'il se remettra", a déclaré Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur.
Des mesures annoncées par Valls. Les voitures de police en zones sensibles vont être équipées de dispositifs anti-caillassage, "voire de blindages", a annoncé Manuel Valls lors d'une séance de questions au gouvernement. "Un travail sur les tenues va être mené rapidement pour veiller à ce qu'elles soient intégralement ignifugées", a-t-il également déclaré.