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Policiers agressés à Viry-Châtillon : deux hommes définitivement condamnés à 18 ans de réclusion

Le 8 octobre 2016, 16 personnes avaient attaqué en plein jour deux voitures de police stationnées près du quartier de la Grande Borne, à Viry-Châtillon (Essonne).

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des dizaines de policiers ont manifesté devant le palais de justice de l'Ile de la Cité à Paris, le 20 avril 2021 pour exprimer leur incomprehension apres le verdict rendu au proces en appel de la violente agression de quatre de leurs collegues à Viry-Châtillon, en Essonne, en octobre 2016. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Près de six ans après l'agression des policiers de Viry-Châtillon (Essonne), deux jeunes hommes qui s'étaient pourvus en cassation ont été définitivement condamnés, mercredi 23 mars, à 18 ans de réclusion pour tentative de meurtre sur ces fonctionnaires. Aujourd'hui âgés de 23 ans, l'un était mineur et l'autre avait 18 ans au moment des faits.

La Cour de cassation jugeait des faits du 8 octobre 2016 : 16 personnes avaient attaqué en plein jour deux voitures de police stationnées près du quartier de la Grande Borne, à Viry-Châtillon, une vaste cité d'habitat social considérée comme l'une des plus sensibles d'Île-de-France.

Procédure "régulière" et des peines "légalement appliquées"

En avril 2021, au terme de six semaines de procès en appel à huis clos, la cour d'assises des mineurs de Paris avait déclaré cinq des treize accusés coupables de tentative de meurtre sur des policiers. Sur les quatre policiers, un adjoint de sécurité de 28 ans et une gardienne de la paix de 39 ans avaient pris feu. Aucun membre des forces de l'ordre n'avait péri dans cette attaque, alors que le pronostic vital du premier avait été un temps engagé.

La plus haute juridiction française, qui a examiné le 16 février les deux pourvois, estime dans sa décision rendue mercredi que la "procédure est régulière et les peines ont été légalement appliquées" par la cour d'assises des mineurs de Paris. Selon l'arrêt de la Cour, "lorsque des violences ont été exercées volontairement et simultanément, dans une intention homicide, par plusieurs accusés, au cours d'une scène unique, l'infraction peut être appréciée dans son ensemble, sans qu'il soit nécessaire de préciser la nature des violences exercées par chacun des accusés sur chacune des victimes".

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