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Des tags anti-police dans l'université Panthéon-Sorbonne : Bernard Cazeneuve a décidé de porter plainte

Le ministre de l'Intérieur a décidé de porter plainte après la découverte, sur les murs de l'Université de Paris-Tolbiac, d'inscriptions constitutives d'apologie de crimes contre des policiers.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Un des tags antipolice découverts mardi à l'intérieur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. (Capture d'écran)

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a décidé de porter plainte dès ce mercredi 12 octobre, après la découverte sur les murs de l'Université de Paris-Tolbiac (13e arrondissement) d'inscriptions constitutives d'apologie de crimes contre des policiers, a annoncé le ministère dans un communiqué.

Les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés. Ils devront en répondre devant la Justice, ajoute le communiqué. Pour Bernard Cazeneuve, "ces insultes et incitations aux violences contre les représentants des forces de l'ordre, qui chaque jour exposent leur vie pour protéger celle des autres, sont intolérables et seront sanctionnées avec la plus grande sévérité".

Yvan Assioma, secrétaire régional d'Alliance-police nationale à Paris est celui qui a publié en premier ces photos sur Facebook. Sur franceinfo, il explique : "C'est de l'apologie d'un crime odieux. On parle de deux collègues qui ont failli être brûlés vifs dans leur véhicule. Nous, policiers, on en a marre et on attend une sanction sévère de la justice."

Yvan Assioma, secrétaire régional d'Alliance : "c'est honteux, c'est indécent. On ne peut pas laisser passer cela."

L'université a déposé plainte, les ministres condamnent 

Sur son compte Twitter, l'université Paris Panthéon-Sorbonne annonce qu'elle "a porté plainte".  "L'université est un lieu d'ouverture, d'apprentissage et de dialogue, et les messages intolérables à l'encontre des fonctionnaires laissés sur ses murs hier sont aux antipodes des valeurs qu'elle défend" peut-on lire sur le compte Twitter de l'université. 

Dans un communiqué commun, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et son secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon, ont également condamné "des tags inacceptables" et annoncé avoir demandé au recteur d'Académie "de prendre des sanctions contre les auteurs de ces faits dès qu'ils seront appréhendés". 

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