Enquêtes : de nouveaux outils pour la police scientifique
À partir de lundi 27 août, 800 membres de la police scientifique étaient à Lyon (Rhône) pour échanger sur leurs pratiques et outils pour démêler les enquêtes. Une dernière innovation, l'application Crimin, présentée par la police scientifique d'Écully, intéresse le FBI.
Dans la panoplie du technicien de police technique et scientifique, il y a bien sûr la combinaison, la poudre, les écouvillons, les sacs à scellés. Il y a aussi désormais l'application Crimin. Depuis la mise en service de Crimin il y a quelques mois, adieu les vieux rapports papiers. Conçu à Écully (Rhône), près de Lyon, cet outil permet aux techniciens de scènes de crime de réaliser un rapport uniformisé dans lequel figurent tous les indices, photos et plans nécessaires à l'enquête.
"Même le FBI est très intéressé"
"C'est un gain de temps évident", assure la commissaire Amandine Matricon-Charlot. "On a voulu un outil performant qui permet de faire des constatations aussi bien sur des scènes d'infractions simples que sur des scènes d'infractions très complexes [...] Même le FBI est très intéressé par cet outil, qu'il n'a pas et qu'il aimerait sûrement également développer". Cent-huit ans après la création à Lyon du premier laboratoire de police scientifique du monde, les héritiers d'Edmond Locard n'ont pas oublié qu'il fallait sans cesse se réinventer.
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