Manifestations : après les violences, l'exaspération
Dans plusieurs villes de France, les rues gardent les stigmates des violences des manifestations contre la loi El Khomri, qui ont eu lieu jeudi 28 avril.
Les violences du jeudi 28 avril contre la loi El Khomri ont laissé des traces dans certaines villes françaises, dont la ville de Nantes (Loire-Atlantique). L'image a fait le tour des réseaux sociaux et la Une de certains médias. Ce matin vendredi 29 avril, il ne restait plus que la carcasse de la Porsche brûlée par les casseurs hier après-midi. Au réveil, le centre de Nantes panse ses plaies une nouvelle fois. Abribus détruits, vitrines de banques brisées, tags sur les murs, les commerçants n'en peuvent plus et parlent plus de lassitude que de colère.
41 interpellations
Hier, lorsque les casseurs et la police se sont affrontés, le centre-ville était inaccessible, difficile pour les riverains de rentrer chez eux. Mais la préfecture de Loire-Atlantique semble hausser le ton, hier, 41 interpellations ont été effectuées.
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