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Marseille : des commissariats portes closes, sauf pour les urgences

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Marseille : des commissariats portes closes, sauf pour les urgences
Article rédigé par France 2 - B. Gelot, France 3 Régions, L. Sabas
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Une décision de justice visant un policier a déclenché un vaste mouvement de soutien de la part de ses collègues. Le directeur général de la police Nationale Frédéric Veaux a annoncé qu'un "policier n'avait pas sa place en prison avant son procès".

Les commissariats de Marseille (Bouches-du-Rhône) sont portes closes, sauf pour les urgences, lundi 24 juillet. Les policiers se sont rassemblés et cessent le travail après la mise en examen de quatre policiers de la Bac, et, surtout, le placement en détention jeudi dernier de l’un d’eux, pour des violences sur un jeune pendant les émeutes. Les syndicats sont en colère

Le syndicat de la magistrature monte au créneau 

Dimanche 23 juillet, le directeur de la police nationale est venu soutenir ce policier. Dans un entretien, il demande sa libération. "Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison", affirme-t-il. Les propos choquent le syndicat de la magistrature. La classe politique s’est emparée de l’affaire. Pour Samia Ghali, maire adjointe de Marseille, nul ne doit être au-dessus de la loi.

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