Paris : un homme meurt après une course-poursuite avec la police
Un homme est mort lundi soir à Paris, place de la porte de Bagnolet (20e arrondissement), après une course-poursuite en voiture avec la police, a appris mardi 14 novembre franceinfo de sources concordantes. Lundi soir vers 23h30, sur le boulevard périphérique intérieur à Paris, des policiers de la BAC 93 constatent qu'une voiture roule dangereusement, à vive allure, entre porte de Pantin et porte des Lilas. À son bord, quatre personnes, selon une source policière contactée par franceinfo. Une information que ne confirme pas le parquet de Paris à ce stade, parlant pour l'heure de trois personnes présentes à bord.
Les policiers prennent en chasse le véhicule et, toujours de sources concordantes, activent leur gyrophare et leur sirène. Le conducteur prend alors la fuite jusqu'à porte de Vincennes, emprunte le boulevard des Maréchaux et parvient à distancer les policiers. Ces derniers, vers 23h45, constatent que la voiture a percuté un arbre place de la porte de Bagnolet.
Un mort, deux blessés
Sur place, les secours prodiguent les premiers soins aux victimes, "trois personnes retrouvées inconscientes dans le véhicule", précise le parquet de Paris. Vers 00h30, les secours annoncent la mort du passager arrière, âgé de 25 ans. Le conducteur, âgé de 21 ans, a lui "été transporté à l'hôpital dans la nuit avec un pronostic vital engagé". Son état semble s'être amélioré depuis, précise le parquet. Le conducteur n'est pas connu de la justice mais son permis "faisait l'objet d'une suspension administrative depuis juillet et ce pour plus de quatre mois". Quant au passager avant, "il a été transporté à l'hôpital". Le parquet ne précise pas dans quel état. Une source policière à franceinfo indiquait que ce dernier était "conscient mais polytraumatisé". Quant au quatrième occupant de la voiture, il est en fuite, selon cette même source policière. Une information que le parquet de Paris ne confirme pas à ce stade.
Le parquet a ouvert une enquête pour "homicide involontaire aggravé par conducteur d’un véhicule terrestre à moteur dont le permis de conduire a été suspendu", "blessures involontaires dont l’incapacité totale de travail n’a pas encore été déterminée, aggravées par la conduite malgré suspension du permis de conduire" et "refus, par le conducteur d’un véhicule, d’obtempérer à une sommation de s’arrêter exposant directement autrui à un risque de mort ou d’infirmité permanente". Le Service de traitement judiciaire des accidents (STJA) est en charge de l'enquête, précise le parquet de Paris.
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