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Police : après Marseille, la fronde s’installe aussi en Seine-Saint-Denis

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Police : la fronde s’installe
Article rédigé par France 3 - K. Prevost, F. Fenquillet, M. Falaizeau, M. Julliand, N. Morin, C. de Chassey
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Quelques jours après leurs collègues de Marseille, des policiers de Seine-Saint-Denis ont décidé d’emboîter le pas de leur collègue et de n’assurer qu’un service minimum pour protester contre la mise en détention provisoire d'un de leur collègue.

À Sevran (Seine-Saint-Denis), Les Lilas (Seine-Saint-Denis), ou encore Pantin (Seine-Saint-Denis), des rangées de policiers tournent le dos à l’objectif. Certains affichent 562, un code interne à la police pour se signaler en pause. Commencée à Marseille (Bouches-du-Rhône) jeudi 20 juillet, la fronde gagne du terrain pour dénoncer le placement en détention provisoire du policier marseillais mis en examen pour des faits de violence. Certains se mettent en arrêt-maladie.

Le policier marseillais a fait appel

"Tout le monde est au bout du bout. C’est une espèce de réflexion. C’est le coup de trop qui fait qu’on se dit que ce n’est plus possible. Je ne me sens plus d’aller travailler dans ces conditions", estime un policier, à visage couvert. La mobilisation est étendue dans tout le sud-est de la France. Le policier marseillais a fait appel. La justice examinera sa demande le 3 août prochain.

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