Sainte-Soline : "S'il n'y avait pas eu de manifestation aussi violente, il n'y aurait pas eu de blessés", déplore Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale
"C'est allé trop loin. S'il n'y avait pas eu de manifestation aussi violente, il n'y aurait pas eu de blessés", estime ce lundi sur franceinfo, Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale et député Horizons de la Corse du Sud, après la manifestation samedi contre les "méga-bassines" à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. "On ne peut pas jeter l'anathème sur les forces de l'ordre qui font leur travail dans des conditions particulièrement difficiles", ajoute le député.
Le président du groupe Horizons admet "qu'il peut y avoir parfois des fautes commises" par les forces de l'ordre "et il existe des procédures pour les démontrer", mais "je veux leur dire aujourd'hui mon soutien et celui du groupe que je préside à l'Assemblée nationale". Selon lui, "aujourd'hui, on voit qu'il y a une volonté de mettre à mal notre système républicain par la violence", et c'est "inacceptable". "Il faut que l'État apporte une réponse ferme et ça ne peut pas être une réponse de demi-mesure puisqu'ils ne sont pas dans la demi-mesure."
"L'exécutif tend la main, aux syndicats de la saisir."
Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée nationaleà franceinfo
Il accuse notamment "certains membres de la France insoumise qui refusent de condamner la violence." "J'attends de monsieur Mélenchon et de ses amis qu'ils disent 'cela doit cesser'". Interrogé sur la réunion ce lundi midi entre le président de la République, la Première ministre et les responsables politiques de la majorité, "il y a une volonté d'ouvrir un nouveau dialogue, un nouveau chapitre", explique-t-il. "Aujourd'hui, il n'y a pas de place pour l'absence des syndicats à la table des négociations". Il appelle de "ses vœux à ce que ce dialogue républicain entre les syndicats et l'exécutif soit remis sur la table". Selon le député, "il n'y a pas que la réforme des retraites", mais il y a "d'autres portes à ouvrir pour le dialogue social, pour le pouvoir d'achat et la défense de l'intérêt de celles et ceux qui travaillent et les syndicats auraient tort de ne pas accepter de venir vers l'exécutif".
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