Sécurité : des armes de poing fabriquées grâce à des imprimantes 3D
En quelques heures de travail et avec une simple bobine de plastique, une imprimante 3D peut fabriquer une arme de poing, légère et dépourvue d'un numéro de série. Lundi 11 décembre, le tribunal de Créteil (Val-de-Marne) a jugé un homme de 24 ans, soupçonné de détenir un pistolet semi-automatique imprimé en 3D. L'homme affirme l'avoir acheté 900 euros pour se défendre. "C'est un phénomène qui pourrait s'accroître si rien n'était fait", indique Eric Henry, délégué national d'Alliance Police nationale.
Des armes qui peuvent être détectées
Dans un laboratoire de police, des experts en balistique recensent, dissèquent et testent des modèles artisanaux, mais efficaces. Des plans de fabrication de certains modèles sont accessibles sur Internet. Pour autant, ces armes ne sont pas totalement indétectables. Pour fonctionner, elles doivent intégrer des pièces métalliques, qui sonnent aux portiques de sécurité. En France, la fabrication et la détention de ces armes sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Parmi nos sources
- Rapport d’Europol sur la menace des armes 3D en Europe (en anglais)
Liste non exhaustive
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