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Seine-Saint-Denis : deux ans de prison ferme pour l'automobiliste blessé par balles par des policiers à Stains

L'homme de 37 ans, grièvement blessé lors d'un contrôle en août, a été condamné pour "refus d'obtempérer" et "violence avec arme". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La façade du palais de justice de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 27 mars 2019 (illustration). (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

L'automobiliste qui avait été grièvement blessé par balles par deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Stains (Seine-Saint-Denis), en août, a été condamné, vendredi 18 février, à deux ans de prison ferme par le tribunal de Bobigny pour "refus d'obtempérer" et "violence avec arme", en l'occurrence sa voiture. Le conducteur, 37 ans, a été placé sous mandat de dépôt.

Il a également été condamné à verser près de 15 000 euros de dommages-intérêts à trois policiers, ont rapporté samedi son avocat Yassine Bouzrou et le parquet de Bobigny. Deux de ces policiers de la BAC de Stains avaient été placés en garde à vue en août pour "tentative d'homicide volontaire" et entendus par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). 

Une information judiciaire ouverte à l'encontre des policiers

Dans la nuit du 15 au 16 août, vers 1h30, ils avaient ouvert le feu sur le véhicule de l'automobiliste pour tenter de le stopper, après un refus d'obtempérer. Le conducteur avait reçu plusieurs balles au thorax, au bras et au pubis, tandis que sa compagne et passagère, âgée de 39 ans, avait été blessée au dos, selon le parquet.

Une information judiciaire avait été ouverte, en août, pour "violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique" afin de permettre de réaliser d'autres auditions et expertises sous l'égide d'un juge d'instruction. 

Yassine Bouzrou va de son côté réclamer la remise en liberté de son client. Il a, par ailleurs, déposé une plainte contre les policiers pour "tentative d'homicide volontaire" et "faux en écriture publique", ainsi qu'une demande de dépaysement du dossier.

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