Conflits sociaux : la violence prend le pas sur le dialogue
L'opposition au projet de réforme des retraites revêt parfois des formes violentes. En politique, comme dans la société, avec parfois des violences policières. Retour en image sur plusieurs mois de conflits.
Paris, samedi 18 janvier 2020. Un homme est frappé à terre par un policier, le visage ensanglanté. La veille, le 17 janvier, des hommes s'introduisent dans le théâtre des Bouffes du Nord où se trouve le chef de l'Etat. La colère gronde en France pour manifester toute une opposition à la réforme des retraites. "Ça fait des mois qu'il y a des mobilisations et qu'il n'y a aucun changement et aucune réponse et ça, ce n'est plus possible", justifiait d'ailleurs une manifestante.
Députés visés par les "gilets jaunes"
Le 1er décembre 2018, des "gilets jaunes" s'en étaient pris à la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire) en mettant le feu au bâtiment. Trois jours plus tard, Emmanuel Macron se rendait sur les lieux sous les huées des manifestants. Des violences qui se sont multipliées ces derniers mois, cristallisées par celles des "gilets jaunes" à Paris, où près des Champs-Elysées, des voitures étaient brûlées : "Je ne sais pas si on va se faire entendre d'une manière ou d'une autre, mais là s'il n'a pas entendu qu'il y avait de la colère quelque part", lançait une femme à Emmanuel Macron. Un peu plus loin, des manifestants avaient mis le feu à la terrasse du célèbre restaurant Le Fouquet's, le 16 mars 2019. Par la suite, de nombreux députés ont reçu de menaces de mort ou vu leurs permanences prises pour cible. Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, avait dénoncé toute forme de violence.
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