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Meurtre du policier Eric Masson à Avignon : le parquet requiert un renvoi aux assises pour le principal suspect

Le policier Eric Masson a été tué il y a deux ans dans le centre-ville d'Avignon. Le parquet requiert ce lundi un renvoi aux assises pour l'homme soupçonné de l'avoir abattu.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Vaucluse
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Un hommage a été rendu à Eric Masson, au commissariat d'Avignon, le 5 mai 2022, un an après sa mort. (SOUILLARD BRUNO / MAXPPP)

Le parquet d'Avignon dans le Vaucluse vient de requérir le renvoi devant la cour d'assises de l'homme soupçonné d'avoir tué le policier Eric Masson le 5 mai 2021 à Avignon, a appris lundi 7 août France Bleu Vaucluse auprès de l'avocate de la famille du policier, Me Sabine Gony-Massu.

>> Policier tué à Avignon : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur

Dans son réquisitoire définitif, le parquet d'Avignon considère que le suspect savait qu'Eric Masson était policier au moment du meurtre. Ce jeune homme avait été mis en examen pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique" et "tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique" sur un collègue d’Eric Masson et avait été placé en détention quelques jours après les faits.

Eric Masson, 36 ans, a été abattu mercredi 5 mai 2021, vers 18h30, à Avignon alors qu’il intervenait près d’un point de trafic de deal de la Cité des papes, dans le centre-ville d’Avignon. Le fonctionnaire de police, père de deux enfants de cinq et sept ans, avait été touché à l’abdomen et la poitrine lors d’un contrôle de police. Lors d’une cérémonie d’hommage, il a été nommé "commandant de police et Chevalier de la Légion d’honneur".

Le meurtre de ce policier avait provoqué une manifestation de policiers, le 19 mai 2021, devant l'Assemblée nationale, à Paris. Des milliers de policiers s'étaient rassemblés pour dénoncer la violence croissante à laquelle ils se disent confrontés. Un slogan "le problème de la police, c'est la justice", lancé par Fabien Vandhemelryck, du syndicat Alliance, avait alors déclenché une polémique.

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