Cet article date de plus de treize ans.

Prison avec sursis au procès du carambolage de l'A10

Des peines de 500 euros à trois mois de prison avec sursis ont été prononcées à l'encontre de dix automobilistes et chauffeurs de poids lourds. Ils étaient poursuivis après un énorme carambolage qui avait fait neuf morts et 39 blessés sur l'autoroute A10, au sud de Poitiers, le 5 novembre 2002.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Les magistrats du tribunal correctionnel de Poitiers, dans la Vienne, ont condamné quatre des six conducteurs poursuivis pour "homicides involontaires". Verdict : trois mois de prison avec sursis et des amendes de 250 à 750 euros.
Les deux autres ont été relaxés de ce chef d'accusation et ont été condamnés à 500 et 750 euros d'amende pour "excès de vitesse et blessures involontaires".
Des amendes de 750 à 1.150 euros ont été prononcés à l'encontre des quatre derniers conducteurs poursuivis pour "blessures involontaires".

A l'audience du 25 septembre dernier le représentant du ministère public, Frédéric Chevalier, avait requis des peines de trois mois avec sursis, assorties de quatre mois de suspension de permis et 350 euros d'amende contre les six principaux prévenus.
_ Lors de son réquisitoire, le procureur avait refusé la thèse de l'épais brouillard et de la fatalité pour expliquer le drame, privilégiant les fautes de conduite. Les avocats de la défense avaient demandé, eux, la relaxe de tous les mis en examen.

Le drame s'était déroulé vers 9h30 lorsque la voiture d'un automobiliste surpris par le brouillard avait ralenti subitement avant d'être percutée par l'arrière par un poids lourd. Ce qui avait déclenché une succession de collisions durant plus de huit minutes sur une portion de 350 mètres d'autoroute, impliquant 58 véhicules dont 10 camions. Des véhicules
enchevêtrés avaient pris feu, prenant au piège leur conducteur. Au total, 55 parties civiles s'étaient constituées.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.