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Producteur passé à tabac : Michel Zecler "très soulagé" des quatre mises en examen et de la détention provisoire de deux des policiers, selon son avocate

Me Hafida El Ali représente également l'ensemble des neuf jeunes présents ce soir-là et qui vont se constituer parties civiles, pour accéder au dossier. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Michel Zecler, le 26 novembre 2020, à Paris. (AURORE MESENGE / AFP)

L’avocate de Michel Zecler, Hafida El Ali, jointe par franceinfo, se dit "satisfaite" ce lundi des quatre mises en examen "parfaitement justifiées" et du placement en détention provisoire pour deux des policiers soupçonnés d'avoir passé à tabac ce producteur de musique dans le 17e arrondissement de Paris, le 21 novembre. Michel Zecler est "très soulagé" également, car sans "les images de vidéosurveillance" et "sans les interventions diverses", il "serait actuellement en détention", poursuit-elle.

Certaines réactions policières "scandaleuses"

Certains syndicats ont déploré ces violences policières, d'autres, comme Unité SGP-Police jugent sur franceinfo "extrêmement dure" la mise en détention de deux policiers. Une réaction que l'avocate de Michel Zecler trouve "scandaleuse" et "pas à l'image de la police qu'on aurait aimé". Elle aurait préféré "qu'ils s'émeuvent pour mon client qui est actuellement souffrant". Que les syndicats de police préfèrent soutenir des "personnes violentes, des délinquants, c'est surprenant", ajoute-t-elle.

Le producteur de musique doit se faire opérer au niveau du bras en fin de semaine, indique Me Hafida El Ali. Elle représente également l'ensemble des neuf jeunes présents ce soir-là et qui vont se constituer parties civiles, pour accéder au dossier. Trois des fonctionnaires ont été mis en examen pour "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique" et "faux en écriture publique". Deux d'entre eux ont été écroués, les deux autres placés sous contrôle judiciaire. L'agent de police soupçonné d'avoir jeté la grenade lacrymogène dans le studio de musique a, lui, été mis en examen pour des "violences volontaires" par personne dépositaire de l'autorité publique sur le producteur de musique et sur les neuf jeunes qui se trouvaient au même moment dans les locaux.

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