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Quatre personnes écrouées après les violences de Trappes

Sur les six jeunes hommes interpellés vendredi soir lors des affrontements à Trappes, quatre ont été placés en détention provisoire ce dimanche. Sur place, un important dispositif policier est toujours mobilisé auprès du commissariat de la ville, pris pour cible après un contrôle mouvementé d'une femme intégralement voilée. Mais cela n'a pas dissuadé une cinquantaine de personnes de provoquer à nouveau les forces de l'ordre, dans la nuit de samedi à dimanche.
Article rédigé par Typhaine Morin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Maxppp)

Quatre personnes de 18 à 24 ans ont été écrouées ce dimanche et devrait passer devant le tribunal ce lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles pour "violences", "outrages" ou "jets de projectiles contre les forces de l'ordre". Ils sont soupçonnés d'avoir participé aux affrontements qui ont secoué les abords du commissariat de Trappes vendredi soir après le contrôle mouvementé d'une femme portant le voile intégral. Deux autres interpellés ont été relâchés. 

"Dispositif de sécurité maintenu "

Mais ces arrestations n'ont pas empêché une nouvelle poussée de violence la nuit dernière. Au moins quatre personnes ont été interpellées, des voitures et des poubelles ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche, à Trappes (Yvelines). Le ministrre de l'Intérieur a annoncé dans la foulée qu'"un dispositif de sécurité conséquent sera maintenu " dans la ville.

"Compte-tenu des incidents qui ont émaillé la nuit, et au cours desquels quatre  individus ont été interpellés et une vingtaine de véhicules brûlés ou endommagés sur le district d'Elancourt, un dispositif de sécurité conséquent  sera maintenu jusqu'à ce que le calme revienne de manière pérenne ", a fait savoir le ministère de l'Intérieur par voie de communiqué. 

Port du voile intégral

Cette démonstration de violence a éclaté après qu'un individu a été arrêté jeudi par les forces de l'ordre à la suite d'un contrôle policier de son épouse, intégralement voilée.

D'après les forces de l'ordre, l'homme aurait tenté d'étrangler un policier Une version contestée par Marwan Muhammad, porte-parole du collectif contre l'islamophobie, qui dénonce "un usage disproportionné de la force ". 

"Je ne doute pas un seul instant " du respect des policiers pour la femme voilée, a rétorqué Manuel Valls dimanche soir.

Incendie dans un bâtiment

Par ailleurs, un incendie s'est déclaré en début d'après-midi dimanche, dans un entrepôt le long de la RN10 à Trappes. Environ 1.000 m² de matériel de jardin, ainsi que le bâtiment, ont été détruits. Le feu a été maîtrisé par les pompiers dans l'après-midi. La cause restait indéterminée dimanche, mais les pompiers ne font "aucun lien " avec les violences qui ont éclaté à Trappes. 

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