Cet article date de plus d'onze ans.

Saïd Arif en fuite, Interpol émet une demande d'arrestation

Interpol vient de lancer une demande d'arrestation contre Saïd Arif. En résidence surveillée à Brioude, après avoir purgé sa peine pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, le militant islamiste a violé, samedi, son assignation à résidence. Il est depuis en fuite.
Article rédigé par Clémence Olivier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Interpol Autre)

Wanted ! Interpol, l'organisation internationale
de police, a émis vendredi une demande d'arrestation, auprès
de ses 190 pays membres, à
l'encontre du militant islamiste Saïd Arif.

Assigné à résidence à
Brioude, en Haute-Loire, le militant islamiste
algérien, a vraisemblablement pris la fuite, samedi, soir à bord d'une voiture volée. Condamné pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, il avait purgé sa peine et était en résidence surveillée depuis octobre 2012.

Notice rouge

Sur son site internet, Interpol a
publié une notice rouge signifiant "une demande
d'arrestation
en vue d'extradition, après que le juge en charge du dossier ait émis un mandat d'arrêt européen à l'encontre de Saïd Arif"
, précise une source proche de l'enquête.

Enquête
pour apologie du crime


En
2007, Saïd Arif avait été condamné pour terrorisme dans le
dossier des filières de recrutement de combattants en
Tchétchénie. Il s'était également illustré en déclarant,
dans un hebdomadaire catholique, que les attentats suicide étaient
le meilleur moyen de lutte pour les islamistes. "Avec une
voiture piégée vous tuez 150 à 200 personnes"
,
disait-il.

Une
enquête pour apologie de crime terroriste avait été ouverte à la
suite de ces propos. Saïd Arif devait être interrogé à ce sujet,
par la police judiciaire, mardi dernier.

En 2012, Saïd Arif avait déjà violé son assignation à résidence. Il avait fui en Suède, avant d'être arrêté. Le tribunal de Rodez l'avait condamné pour cela à six mois de prison.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.