Cet article date de plus d'un an.

Savoie : la gendarmerie de Chambéry démantèle un réseau de voleurs de deux-roues

Après plusieurs mois d'enquête, treize personnes ont été interpellées. Elles sont soupçonnées d'avoir commis une centaine de vols.
Article rédigé par franceinfo - Hugo Puffeney
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La gendarmerie de Chambéry (Savoie), photographiée le 19 février 2014. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Treize personnes arrêtées, des dizaines de deux-roues saisis. C'est un coup de filet majeur pour les gendarmes de Chambéry. Après plusieurs mois d'enquête, les gendarmes ont mis un coup d'arrêt à une organisation criminelle, qui sévissait en Savoie, Haute-Savoie et même en Suisse, selon les informations de France Télévisions.

Le phénomène était apparu en début d'année 2022. Les autorités avait alors noté une hausse des vols de deux-roues. Un groupe de travail avait été monté par les gendarmes de la section de recherches et la brigade de recherches de Chambéry, qui ont découvert que les auteurs utilisaient toujours la même méthode. Ces derniers ciblaient des garages, découpaient le verrou ou brisaient le barillet, puis aspergeaient le sol avec un extincteur pour masquer leurs traces.

Sept suspects incarcérés

Certains véhicules étaient volés sur commande d'acheteurs peu scrupuleux et revendus dans la foulée. Les autres étaient démontés et revendus en pièces détachées, via un site de vente en ligne de produits d'occasion. Lors des interpellations – ayant mobilisé 90 gendarmes –, les enquêteurs ont saisi des dizaines de deux-roues volés, ainsi que du matériel ayant servi aux cambriolages.

Une information judiciaire a été ouverte pour vol et recel en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Sur les 13 personnes interpellées, 7 ont été mis en examen et incarcérées. Les 6 autres sont placées sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir commis une centaine de vols de deux-roues.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.