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Sept personnes placées en détention après le démantèlement d'un réseau de malfaiteurs qui opérait sur des autoroutes

Les individus volaient des téléphones et des cartes bancaires sur les aires d'autoroute. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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L'autoroute A10 au nord d'Orléans en août 2019.  (ANNE OGER / FRANCE-BLEU ORLÉANS)

10 personnes ont été interpellées dont sept d'entre elles ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs, vols en bande organisée et recels" et placées en détention provisoire après le démantèlement d'un réseau de malfaiteurs qui effectuaient des vols à la roulotte dans des véhicules stationnés notamment sur les aires d’autoroute de l’A10 en Eure-et-Loir, dans le Loiret, le Loir-et-Cher ou encore en Indre-et-Loire, a appris franceinfo auprès de la gendarmerie samedi 5 décembre. Les individus dérobaient notamment des téléphones portables, des équipements numériques et le contenu des portefeuilles (cartes bleues, argent liquide, documents d’identité).

Les personnes ont été présentées à un juge jeudi 3 et vendredi 4 décembre. Parmi les dix malfaiteurs arrêtés, deux sont également mis en examen sous contrôle judiciaire et une autre a été placée sous le statut de témoin assisté. Un receleur, basé en région parisienne, est également identifié. Il était chargé de collecter et blanchir les matériels informatiques ou numériques dérobés avant de les revendre.

Plusieurs mois d'enquête 

Ces arrestations sont l'aboutissement de plusieurs mois d'investigation menées par les gendarmes du Centre-Val de Loire. Elles ont permis d’identifier "un groupe criminel organisé et structuré en quatre équipes réalisant des raids nocturnes". Lors d'une opération menée dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, par les gendarmes, deux des équipes sont interpellées sur l’aire de Limours à Janvry, dans l'Essonne, et en sortie de l’A3 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, alors qu’elles venaient de commettre de nouveaux méfaits sur ces axes de circulation.

Depuis une base de départ à l’est de Paris, les auteurs présumés de ces vols se déplaçaient jusqu’à 300 km sur l’A10 vers Tours, l’A6 vers Auxerre, l’A4 vers Reims ou l’A1 vers Lille avant de revenir sur leur point de départ pour réaliser les vols sur les aires de repos dans les deux sens de circulation.

Les vols étaient commis en pleine nuit, sans effraction et le plus souvent sans violences, directement dans l’habitacle des camions ou plus rarement dans celui de véhicules particuliers, en présence de conducteurs souvent endormis.

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