Soumission chimique : les victimes face au défi de la preuve médicale

Durant dix ans, Gisèle Pelicot a été droguée à son insu pour être violée. Face à des amnésies et des problèmes gynécologiques, elle a consulté des neurologues et des gynécologues. Pourtant, aucun soignant n'a jamais rien soupçonné de sa soumission chimique. Depuis plus de 40 ans, Emmanuelle Piet, médecin de santé publique, travaille sur les violences faites aux femmes. Elle-même reconnaît la difficulté à poser un diagnostic.

Des symptômes à reconnaître

La soumission chimique est l'angle mort de nombreux soignants. Leila Chaouachi, experte nationale en soumission chimique à l'ANSM, forme les professionnels de santé pour les aider à comprendre le phénomène. Elle donne aussi une liste de symptômes, tels que les trous noirs, les troubles de la vigilance, la somnolence, les vertiges… L'autre difficulté est ensuite de prouver la soumission chimique. C'est ce que propose la Maison des femmes de Saint-Denis, avec son centre de dépistage.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Parmi nos sources :

Le Centre de Référence sur les Agressions Facilitées par les Substances

Liste non exhaustive.