Suicide de Notre-Dame : Frigide Barjot prend ses distances avec Dominique Venner
"Il s'agit d'un acte personnel isolé ". La chef de file de la Manif pour tous, Frigide Barjot, a pris la parole ce mercredi,
pour assurer que Dominique Venner, qui s'est suicidé à la cathédrale Notre-Dame
à Paris n'avait rien avoir avec son mouvement.
"Ce monsieur faisait partie d'un mouvement qui s'appelle le Printemps français, qui n'a rien à voir
avec nous et que nous avons condamné il y a déjà fort longtemps ", a-t-elle ajouté.
"C'est un acte personnel isolé, très
violent, spectaculaire et très désespéré ".
Pour la porte-parole du mouvement anti-mariage gay, il "n'était pas
dans notre mouvance qui prône la vie " et "je ne connaissais pas ce monsieur qui appartient à l'extrême
droite ", a-t-elle insisté tout en assurant
"prier pour son âme ".
Frigide Barjot a par
ailleurs précisé lors d'une conférence de presse que les nombreuses menaces de mort qu'elle recevait depuis des
semaines émanaient de "mouvances d'extrême droite ". Face à ce
"danger ", elle appelle Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a renforcer sa sécurité.
Membre du Printemps français
Dominique Venner, essayiste d'extrême droite, opposé
au mariage homosexuel, était membre du Printemps français, un mouvement né après la
manifestation du 24 mars, sur l'idée qu'il faut muscler les actions.
Il s'est suicidé mardi par arme à feu, à Notre-Dame, provoquant
l'évacuation de centaines de visiteurs de ce monument en plein
coeur de Paris.
Dans un texte posté sur son blog quelques heures avant de se donner la mort, il évoquait la nécessité de "gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines".
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