Attentat de Nice : Valls nie toute faille des forces de sécurité
Un homme a foncé dans la foule avec un camion après le feu d'artifice du 14-Juillet sur la promenade des Anglais. Il a fait au moins 84 morts.
Ce qu'il faut savoir
Carnage à Nice (Alpes-Maritimes). Un camion, dont le chauffeur vient d'être identifié formellement, a foncé sur la foule, jeudi 14 juillet, sur la promenade des Anglais, peu après la fin du feu d'artifice tiré à l'occasion de la fête nationale. "C'est un terroriste sans doute lié à l'islamisme radical d'une manière ou d'une autre", a déclaré vendredi soir le Premier ministre, Manuel Valls, alors invité de l'édition spéciale du journal de 20 heures de France 2. Un peu plus tôt, il avait annoncé trois jours de deuil national, du 16 au 18 juillet.
84 morts dont 10 enfants. C'est le bilan annoncé par le procureur de Paris, François Molins, à 17 heures. Parmi les victimes, on compte aussi 202 blessés dont 52 dans un "état d'urgence absolu". Vingt-cinq sont toujours en réanimation.
>>Ce que l'on sait de l'attaque qui a fait 84 morts et des dizaines de blessés
Le tueur identifié. Des papiers ont été retrouvés à l'intérieur du véhicule. Après vérification, il s'agit bien de ceux du conducteur abattu, un Tunisien de 31 ans, domicilié à Nice. Selon une source policière, l'homme n'était pas connu des services de renseignement pour radicalisation. Il était en revanche connu de la police pour des faits de droit commun, principalement des violences. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis, en mars 2016, pour des faits de violence avec arme.
>> Ce que l'on sait du camion et de son chauffeur
L'état d'urgence est prolongée pendant trois mois, a annoncé le chef de l'Etat. Les perquisitions administratives, c'est-à-dire le droit pour les forces de l'ordre de rechercher des preuves et des documents au domicile d'une personne sans l'aval d'un juge, sont aussi réintégrées pour trois mois.