Attentat de Nice : une chaîne humaine pour déplacer les marques d'hommage vers deux lieux de recueillement

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Des fleurs et des objets en hommage au victime de l'attetnat de Nice, sur la promenade des Anglais, le lieu du drame, le 18 juillet 2016. (MAURIZIO GAMBARINI / DPA / AFP)

Pendant ce temps, l'enquête se poursuit, alors que le deuil national de trois jours, décrété samedi, après l'attaque qui a fait 84 morts le 14 juillet, a culminé, lundi 18 juillet, avec une minute de silence.

Ce qu'il faut savoir

"L'exploitation de l'ordinateur de Mohamed Lahouaiej Bouhlel montre un intérêt certain et récent pour la mouvance jihadiste radicale", a indiqué François Molins, procureur de Paris, lors d'une conférence de presse, lundi 18 juillet. Trois jours après l'attentat de Nice qui a fait 84 morts, le soir du 14-Juillet à Nice, six personnes se trouvent toujours en garde à vue, dans le cadre de l'enquête. Et une chaîne humaine est organisée lundi sur la promenade des Anglais pour déplacer les marques d'hommage vers deux lieux de recueillement.

L'enquête sur le tueur progresse. Il n'y a "pas d'allégeance à l'Etat islamique démontrée à ce stade" ni de "liens avérés avec des individus" liés à l'organisation, a reconnu François Molins. Mais l'exploitation de l'ordinateur du tueur de Nice "montre un intérêt certain et récent pour la mouvance jihadiste radicale". L'enquête confirme également qu'il s'agissait d'un "attentat pensé et préparé".

Des hommages et une minute de silence. Des hommages ont été rendus aux victimes et une minute de silence a été observée dans toute la France. Pour François Hollande, l'hommage a eu lieu place Beauvau, en compagnie du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. A Nice, Manuel Valls a observé la minute de silence en compagnie des élus locaux. Il a été hué avant et après cet hommage. Des sifflets qu'il a jugés "indignes"

Six personnes en garde à vue. Un des suspects placés en garde à vue a été libéré lundi matin, selon une source judiciaire. Trois des six personnes ont été transférées à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), près de Paris, pour être interrogées dans les locaux de Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon cette source.