État d'urgence : vers une prolongation de six mois ?
Le Parlement entame ce mardi 19 juillet au soir les débats sur la prolongation de l'état d'urgence et les mesures qui pourraient l'accompagner.
Un déplacement au Portugal et une annonce : elle concerne la France. François Hollande accepte de prolonger l'état d'urgence de six mois, trois mois de plus qu'initialement prévu. À la tribune, il évoque un devoir de résistance. "Je dois dire aux Français qu'ils doivent vivre et montrer cette capacité de résistance, cette conviction que nous sommes la France et que nous ne mettons pas un genou à terre", a déclaré le président de la République. Six mois, c'est ce que réclamait la droite, un geste en faveur de l'opposition. À quelques heures du débat, les Républicains se disent en partie satisfaits.
Les perquisitions administratives seraient rétablies
Ils voteront l'état d'urgence. "Il me semble important symboliquement de voter l'état d'urgence, mais tout en réaffirmant qu'il n'est en soi pas suffisant", explique Benoist Apparu, député Les Républicains (LR). La prolongation de l'état d'urgence passerait donc à six mois, les perquisitions administratives seraient rétablies et la collecte des données informatiques deviendrait autorisée. Les communistes, le Front de gauche et une partie des écologistes devraient voter contre l'état d'urgence. Après des jours de polémique, les débats s'annoncent animés.
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