Deuxième journée du procès de l'attentat de Nice, avec la première prise de parole des accusés
Le procès de l'attentat de Nice s'est ouvert lundi 5 septembre devant la Cour d'assises spéciale de Paris. Ce procès est à la fois un soulagement et une épreuve pour les victimes de l'attentat.
Les psychologues et les professionnels de l'aide aux victimes étaient nombreux, mardi 6 septembre au matin, pour accueillir les parties civiles au procès de l'attentat de Nice. Pour beaucoup de familles, le début du procès est difficile à vivre. Célia Viale, 28 ans, qui a perdu sa mère sur la promenade des Anglais, affirme avoir du mal à gérer ses émotions. "C'est remuant pour moi. C'est difficile de dormir après une journée comme hier. Peut-être qu'à un moment, je vais m'écrouler de fatigue", rapporte la jeune femme.
L'attitude choquante d'un des accusés
La première prise de paroles des sept accusés est très attendue devant la cour d'assises spéciale de Paris. De nombreuses familles redoutent la confrontation. Véronique Marchand, qui a perdu son mari dans l'attentat, se dit choquée par l'attitude d'un accusé. "Il y en a surtout un, on voit qu'il n'a pas fini sa nuit. Il dort sur le pupitre", explique-t-elle. Comme pour celui du 13-Novembre, ce procès sera filmé et enregistré pour l'Histoire.
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