Le Conseil d'État a tranché et rejette la demande de suspension de la vidéosurveillance de Salah Abdeslam
Cette décision confirme le jugement du tribunal administratif de Versailles (Yvelines) qui avait déjà rejeté cette demande, vendredi.
Le Conseil d'État rejette la demande de suspension de la vidéosurveillance de Salah Abdeslam, jeudi 28 juillet, estimant qu'elle ne portait pas une "atteinte excessive" à sa vie privée. Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) avait déjà rejeté, vendredi, cette demande. Pour son avocat, cette surveillance 24 heures sur 24 est illégale.
A l'isolement dans la prison de Fleury-Mérogis
"Ni la loi autorisant cette vidéosurveillance, ni son application au requérant ne (portent) une atteinte excessive à la vie privée de l'intéressé", estime dans un communiqué la plus haute juridiction administrative. Les juges des référés ont notamment "relevé que cette mesure se justifiait par le contexte d'attentats terroristes en France et la présomption que le requérant bénéficie du soutien d'une organisation terroriste internationale".
Salah Abdeslam est le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre. Depuis sa remise à la France par les autorités belges, le 27 avril dernier, il est placé à l'isolement, sous vidéosurveillance permanente dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).
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