Salah Abdeslam : ouverture d’un procès sous haute surveillance
Le procès va s’ouvrir ce lundi 5 février à Bruxelles : pour la première fois, Salah Abdeslam, le dernier survivant du commando des attentats du 13 novembre en France, comparaîtra devant un tribunal. Les conditions de son transfert sont tenues secrètes.
C’est ici, dans l’enceinte du tribunal de première instance du Palais de Justice de Bruxelles, que sera jugé à partir de lundi 5 février l’un des hommes parmi les plus surveillés d’Europe : Salah Abdeslam. Le seul survivant des commandos du 13 novembre ne comparaît pas pour son rôle dans les attentats parisiens, mais pour tentative de meurtre dans un contexte terroriste, lors d'une fusillade en mars 2016 à Forest en Belgique. Trois policiers belges avaient alors été blessés. C’était quelques jours avant son arrestation à Bruxelles.
Détention ultra sécurisée
Pour les besoins du procès, Salah Abdeslam, incarcéré habituellement à Fleury-Mérogis, a été transféré à la maison centrale de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais. Là l’attendent les mêmes conditions de détention que dans la prison francilienne. Isolement complet, cellule ultra sécurisée, et filmée 24 heures sur 24. Chaque jour que durera son procès, Salah Abdeslam devrait effectuer des allers-retours avec Bruxelles. 130 km par la route ou par les airs, mais toujours sous bonne garde, celle des services belges ou du GIGN français.
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