Salah Abdeslam : un procès médiatique sous très haute surveillance
Le procès de Salah Abdeslam à Bruxelles n'est qu'un préambule à celui qui aura lieu en France pour les attentats de Paris. Le suspect va-t-il sortir de son silence ce lundi 5 février ?
Il devrait parler, mais peu. C'est ce qu'a confié le frère aîné de Salah Abdeslam il y a quelques jours à Valéry Lerouge, le journaliste de France 2, qui s'exprime en direct de Bruxelles ce lundi matin. C'est Salah Abdeslam qui a demandé à participer à ce procès pour se défendre. Il ne parlera que de la fusillade de Forest (Belgique).
Sécurité très renforcée
Il ne sera pas question de sa participation éventuelle aux attentats de Paris. Pourtant, plusieurs familles de victimes des attentats seront présentes, car elles ont envie de le voir. Il y aura 300 journalistes accrédités. C'est la première comparution publique de Salah Abdeslam. Chacun de ses rares mots sera passé au crible, son attitude, ses gestes aussi. L'audience commencera ce lundi matin sous très haute sécurité. Des blocs de béton condamnent tous les parkings qui jouxtent le palais de justice et deux rues ont été fermées à la circulation.
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