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Terrorisme : premier procès de Salah Abdeslam, à Bruxelles

Publié le 05/02/2018 22:11 Mis à jour le 05/02/2018 22:13

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Terrorisme : premier procès de Salah Abdeslam, à Bruxelles Terrorisme : premier procès de Salah Abdeslam, à Bruxelles (France 3)

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Salah Abdeslam, fidèle à lui-même, n'est sorti de son silence que très brièvement, pour défier la Justice. Une attitude qui n'a pas vraiment surpris les familles des victimes. Le procureur a requis la peine maximale à son encontre.

Au procès de Salah Abdeslam, un père a la photo de sa fille, Lamia, âgée de 30 ans au moment de sa mort, posée contre son coeur. Lamia est décédée le soir du 13 novembre à Paris. C'est pourquoi il tenait à être présent aujourd'hui, lundi 5 février, à Bruxelles. Mais face aux victimes et au tribunal, Salah Abdeslam refuse toujours de s'expliquer.

20 ans de réclusion requis

Face à l'insistance de la présidente du tribunal, il finit par faire une déclaration pour justifier son mutisme : "Mon silence ne fait de moi ni un coupable ni un criminel, c'est ma défense (...) Je n'ai pas peur de vous. Jugez-moi, et c'est en Allah que je place ma confiance." Interrogé sur la posture de son client, l'avocat de Salah Abdeslam botte en touche. Lors de son réquisitoire, la procureure fédérale a réclamé la peine maximale : 20 ans de réclusion contre Salah Abdeslam et son coprévenu, Sofien Ayari.