: Vidéo "Je ne crois pas tellement à la parole d'Abdeslam", déclare Olivier Morice, avocat de familles des victimes du 13 novembre
Six mois après les attentats de Paris, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre, doit être entendu vendredi par les juges d'instruction à Paris.
"Il faudra qu'il explique ce qui l'a poussé à renoncer, à accomplir des actes terroristes", confie Olivier Morice, avocat de plusieurs familles des victimes des attentats du 13 novembre. Six mois après les attentats de Paris, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre doit être entendu vendredi 20 mai par les juges d'instruction à Paris, un premier interrogatoire très attendu pour la suite de l'enquête.
"Je ne crois pas tellement à la parole et à la promesse de Salah Abdeslam", a rajouté Me Morice. Le petit caïd radicalisé devenu le fugitif le plus recherché d'Europe jusqu'à son arrestation le 18 mars à Bruxelles a été extrait de sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne) où il était incarcéré à l'isolement, pour être conduit dans le bureau des magistrats antiterroristes, sous surveillance maximale.
Le premier interrogatoire d'une longue série
La date de son audition a été annoncée devant les caméras par l'un de ses avocats, Frank Berton, à l'issue de sa mise en examen le 27 avril à Paris, notamment pour assassinats terroristes. L'avocat a fait savoir depuis qu'il ne s'exprimerait pas, "ni avant ni après l'interrogatoire", premier d'une série, prévu sur une journée au palais de justice.
Le 13 novembre, Salah Abdeslam a déposé les trois kamikazes du Stade de France avant d'être exfiltré vers la Belgique. Avant les attentats, c'est lui qui avait loué des véhicules et des planques en région parisienne.
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