: Vidéo "Salah Abdeslam a souhaité faire usage de son droit au silence", justifie Frank Berton
Entendu par les juges d'intruction français, le seul membre encore en vie des commandos terroristes du 13 novembre n'a pas parlé. Son avocat a réagi après son audition.
L'audition devant les juges d'instruction à Paris de Salah Abdeslam a tourné court vendredi 20 mai. Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes des attentats sanglants du 13 novembre a refusé de s'exprimer lors de son premier interrogatoire, rapporte Frank Berton, son avocat. "Salah Abdeslam a souhaité de ne pas parler aujourd'hui, il a souhaité faire usage de son droit au silence", a déclaré le conseil aux journalistes devant le palais de justice de Paris.
Salah Abdeslam est incarcéré dans une cellule de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), où il est à l'isolement. "Il est particulièrement perturbé par la vidéosurveillance dans sa cellule. Il ne supporte pas d'être épié 24 heures sur 24", rapporte Frank Berton, pour qui ce dispositif est "illégal" et "politique".
"L'important, c'est qu'il parle avant son procès, poursuit le pénaliste. Mais le traitement qui lui est infligé à Fleury-Mérogis et la présence de ces caméras ne l'encourage pas à répondre aux questions d'un juge d'instruction." Et Frank Berton de conclure : "Salah Abeslam ne comprend pas pourquoi il est le seul à faire l'objet de cette mesure."
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