Les attentats du 13 novembre auraient bien été coordonnés depuis la Belgique
"Le Monde" publie de nouvelles informations sur l'organisation des attaques des terrasses, du Bataclan et du Stade de France. Il révèle des échanges téléphoniques entre les terroristes et un ou plusieurs interlocuteurs en Belgique.
Les enquêteurs pensent qu'au moins un homme dirigeait les opérations depuis la Belgique. Le Monde (article payant) publie, mercredi 30 décembre, de nouvelles informations sur les attaques terroristes du 13 novembre à Paris, en s'appuyant sur les 6 000 procès-verbaux amassés par les enquêteurs.
Selon le journal, les deux commandos meurtriers des terrasses et du Bataclan étaient en contact avec deux lignes téléphoniques localisées en Belgique. "Ces deux lignes ayant 'borné' exactement aux mêmes endroits durant les attaques, les enquêteurs pensent qu’au moins un homme chapeautait les opérations depuis la Belgique", raconte Le Monde. Le ou les suspects n'ont pas été identifiés.
Les terroristes s'étaient renseignés sur le concert
Les enquêteurs se sont appuyés sur les téléphones portables des terroristes, notamment celui retrouvés dans une poubelle en face du Bataclan. A 21h40, un SMS affirmant "On est parti, on commence" est envoyé depuis ce mobile vers la ligne belge, ouverte la veille par Salah Abdeslam.
La lecture de la mémoire de ce téléphone révèle aussi que les terroristes ont fait de nombreuses recherches sur la salle de spectacle parisienne, indique le quotidien. Des dizaines de photos et de plans détaillés ont ainsi été consultés. Une recherche "Eagles of Death Metal + White Miles au Bataclan" a aussi été faite. Les ADN mêlés d’Ismaël Mostefaï et de Foued Mohamed-Aggad ont été retrouvés sur le téléphone.
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