Attentats : surmonter le traumatisme
Des femmes ou des hommes blessés lors des attaques du 13 novembre à Paris tentent de se reconstruire psychologiquement, grâce à l'aide d'associations.
Se mettre au vert le temps d'une semaine dans un cadre sécurisant. Une parenthèse de douceur pour des personnes qui ont toutes vécu des attentats, pour certaines il y a plus de vingt ans. Pour d'autres, les traumatismes sont plus récents. Comme ces deux jeunes gens. Le 13 novembre, ils sont dans leur voiture, le terroriste les vise et tire plusieurs rafales avec sa kalachnikov. Ils n'ont pas été blessés, mais sont encore très marqués par la fusillade, c'est pourquoi ils préfèrent rester anonymes.
Volonté de pardonner
Pendant ce séjour thérapeutique, ces six victimes vivent en groupe durant une semaine avec des professionnels. Un programme sur-mesure qui propose par exemple des ateliers autour de l'argile. Exercice de la journée : évoquer leur vie avant les attentats. Au bout de quatre jours, cette jeune femme ressent déjà des effets positifs. Troubles du sommeil, hyper-vigilance, la peur extrême peut avoir des effets dévastateurs sur le cerveau. Avec des psychologues, ils peuvent partager leurs expériences en groupe de parole. Le jeune homme peut alors exprimer sa culpabilité d'avoir survécu et sa volonté de pardonner.
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