"La menace est toujours présente. elle va être longue et permanente", prévient Manuel Valls

Article rédigé par Vincent Matalon, Louis Boy, Benoît Zagdoun
France Télévisions
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Des personnes se recueillent sur la place de la République à Paris, le 17 novembre 2015. (MAXPPP)

Le Premier ministre était l'invité du "20 heures" de Freance 2. 

Ce qu'il faut savoir

Manuel Valls l'assure : "La menace est toujours présente. Elle va être longue et permanente." Invité du "20 heures" de France 2, jeudi 19 novembre, le Premier ministre a prévenu que "d'autres groupes liés aux attentats sont encore actifs"

Retrouvez les informations marquantes de ce jeudi 19 novembre dans notre article. 

600 perquisitions dans les milieux islamistes. Invité de France 2, jeudi soir, le chef du gouvernement a annoncé que depuis les attentats du 13 novembre, pas moins de 600 perquisitions  ont été menées dans les milieux islamistes. Le Premier ministre a également indiqué "ne pas savoir" comment Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats qui ont touché Paris et Saint-Denis, était entré en France.

Le corps du commanditaire présumé des attentats de Paris formellement identifié. Abdelhamid Abaaoud figure bien parmi les personnes qui ont été tuées mercredi lors de l'assaut mené contre l'appartement de Saint-Denis, a annoncé jeudi midi le parquet de Paris. L'homme serait impliqué dans quatre des six attentats déjoués en France depuis le printemps, a précisé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Le projet de loi renforçant l'état d'urgence voté à l'Assemblée. Décrété par François Hollande dès vendredi soir, le texte a été voté à une écrasante majorité : 551 députés se sont prononcés pour, 6 contre. Ce texte, devra être soumis vendredi au vote du Sénat vendredi. Il prévoit notamment la prolongation de l'état d'urgence pour une durée de trois mois à compter du 26 novembre, soit jusqu'à fin février.

Un centre de déradicalisation en France "d'ici à la fin de l'année". "Nous voulons encadrer très strictement le retour en France de ceux partis faire le jihad", a expliqué le Premier ministre, Manuel Valls, devant l'Assemblée nationale. "Les financements sont prêts, le cadre juridique et le projet pédagogique en voie de finalisation. Le site sera choisi d'ici la fin de l'année. Les premiers admis pourront être des repentis que nous mettrons à l'épreuve", a-t-il encore précisé.